Gardons-nous toutefois de méconnaître ce qu’il y avait de grand, d’utile, d’applicable à une société républicaine et libre dans ce premier programme, tracé tout en vue du travail et de l’émulation des membres, du concert et du progrès des connaissances humaines. […] Suard, qui en célébra sans réserve l’avènement, n’était pas libre de la critiquer sur les points odieux et tout arbitraires, et s’il eût été plus libre, il n’eût rien blâmé ; car s’il n’avait pas conseillé, il avait approuvé du moins. […] Ici nous n’avons plus affaire à des théories absolues, étroites, toujours sur le qui-vive et la défensive : l’ancien goût est satisfait par de justes réserves, mais l’inspiration nouvelle reste libre : on semble lui faire appel et la désirer.