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252. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « « L’amour » selon Michelet » pp. 47-66

Et pourtant la question de l’« union libre » n’est même pas soulevée par lui. Ou plutôt il ne distingue pas entre l’union libre et le mariage légal : il ne les conçoit l’un et l’autre que « pour la vie. » L’homme et la femme, vus dans le beau de leur instinct, sont essentiellement monogames. […] Ces préceptes, qui excluent l’union libre, le divorce, l’émancipation de la femme, toute théorie un peu aventureuse, et qui impliquent les croyances les plus délibérément spiritualistes ; ces préceptes si sensés d’un historien éclairé par l’expérience des âges, affectent la forme la plus maladive, la plus nerveuse, la plus haletante et trépidante.

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