Dans la première contestation, il s’agit de sçavoir si une traduction, pour être bonne & pour réunir les suffrages de tout le monde, doit être ou littérale ou libre. […] Le traducteur en prose, ennemi décidé de toute traduction libre, (car celles qui ne sont que des imitations le révoltoient bien davantage, & lui paroissoient des monstres), soutenoit que la crainte de n’être pas assez exacte & littéral devoit faire sacrifier les mots aux choses. […] Les partisans des traductions libres ne tinrent aucun compte de cette autorité, & lui opposèrent celle de madame Dacier, qui caractérise ainsi une traduction servile & littérale.