Nous avons, comme un autre, les passions nobles et collectives du temps où nous vivons ; nous aimons avec une sainte ardeur la liberté régulière, le patriotisme honnête renfermé dans les bornes du droit public, la grandeur irréprochable de notre pays, pourvu que cette grandeur de la patrie ne soit pas l’abaissement des autres nations, qui ont le même droit que nous de vivre grandes sur le sol et sous les lois que le temps a légitimées pour tous les peuples. […] « Épargne, ô vieux Caton, tes stoïques entrailles, Survis, et tu vaincras, fallût-il cent batailles ; Survis, et tu rendras par ta seule fierté Des autels à nos dieux, à nous la liberté ! […] La liberté qu’il aime n’est que la dignité de l’homme social : elle n’est ni son délire ni sa fureur.