À la liberté ! […] et combien le génie des Goethes futurs deviendrait un puissant auxiliaire de la liberté et de la vertu ! […] Je n’ai plus ni assez de liberté d’esprit ni assez de fraîcheur de palette pour recommencer cette œuvre d’épopée professionnelle ; mais Victor Hugo, ce Goethe de la France, pourrait, dans les loisirs de l’exil et de la mer, surpasser Herman et Dorothée de toute la hauteur de son génie épique. […] Ils oublièrent les distances qui les séparaient, ils se jurèrent une amitié indissoluble, ils se promirent de se rejoindre un jour à Weimar pour vivre tous deux de la même vie aussitôt que les circonstances leur laisseraient la liberté de leurs sentiments l’un pour l’autre. […] Sans passer, comme tant d’autres hommes de renommée, par les transes du travail et de l’infortune, il avait conquis du premier coup la plénitude du bien-être, du loisir, des honneurs, de la liberté et de l’influence sur son siècle.