Cette liberté absolue des consciences est la dignité vraie de la religion ; elle est plus que la liberté humaine, car c’est Dieu qu’elle émancipe des lois de l’homme. […] qu’est-ce que la tranquillité des empires auprès de la liberté de Dieu dans les consciences ? […] Cette liberté prise par la Suisse renverserait un des plateaux de la balance ; l’Europe pencherait. […] Non encore, ce fut sa force, car ce fut sa liberté, cette liberté qui rend la patrie plus sacrée et les nationalités plus chères ! […] C’est la conquête, ce n’est plus la liberté !