Dans le discours de réception à l’Académie, il disait : M. de Chénier adora la liberté : peut-on lui en faire un crime ? […] On verrait se former cette illustre alliance entre l’honneur et la liberté, comme sous le règne des Valois les créneaux gothiques couronnaient avec une grâce infinie dans nos monuments les ordres empruntés de la Grèce. […] Cette alliance entre l’honneur et la liberté compose ce que j’appelle l’écusson politique de M. de Chateaubriand. Dans les Réflexions qu’il publiait en décembre 1814, il revenait sur cette idée : « Qui pourrait donc s’opposer, parmi nous, à la généreuse alliance de la liberté et de l’honneur ? […] La liberté d’abord, malgré le grand usage qu’il fit du mot, il est impossible de l’y trouver fidèle dans le sens véritable et pratique durant toute sa période d’ultraroyalisme.