Sans doute, cette composition, comme tout ce qui sort de Carle Vernet et de l’école, manque de liberté ; mais, en revanche, elle a beaucoup de sérieux, une dureté qui plaît, une sécheresse de manière qui convient assez bien au sujet, le jeu étant une passion à la fois violente et contenue. […] — C’est Othello-Philippe qui étouffe l’innocente Liberté, malgré ses cris et sa résistance. […] Voici la Liberté traînée devant une cour prévôtale ou tout autre tribunal gothique : grande galerie de portraits actuels avec costumes anciens. Voici la Liberté amenée dans la chambre des tourmenteurs. […] Je me rappelle encore un fort beau dessin qui appartient à la même classe : La Liberté de la Presse.