On a prétendu que la décadence des arts, des lettres et des empires devait arriver nécessairement, après un certain degré de splendeur. […] Les hommes de lettres d’alors n’ont point décoré la tyrannie ; et la seule occupation à laquelle on se soit livré sous ces maîtres détestables, c’est l’étude de la philosophie et de l’éloquence ; on s’exerçait aux armes qui pouvaient servir à renverser l’oppression même. […] La décadence des empires n’est pas plus dans l’ordre naturel que celle des lettres et des lumières. […] Ainsi donc la décadence des nations, et par conséquent celle des lettres, est maintenant beaucoup moins à craindre.