Ses lettres, après la mort de Robert, ont la candeur de l’étonnement et de la douleur, mais aucun remords ne s’y mêle aux profonds regrets. […] On voit dans ses lettres, à cette époque, qu’il tremble également de l’achever ou de le laisser imparfait. […] Son frère Aurèle, cependant, voyait quelquefois les lettres, brûlées depuis ; si l’on en croit ce témoin consciencieux et véridique, ces lettres n’exprimaient que l’amitié la plus vive, mais la plus irréprochable. […] Peut-être y eut-il un jour, une heure, une lettre de la princesse à Léopold, où cet aveu s’échappa, par devoir ou par nécessité, de sa plume. […] On n’a pas lu la dernière lettre, on n’a pas su avec quel indiscret étranger Léopold s’était entretenu, ce jour-là, sur le quai de Venise.