Florence, séjour et berceau de tous les arts, cultiva, dans les orages de sa liberté, l’éloquence et les lettres avec succès ; mais depuis que la Toscane n’est plus gouvernée par ses lois, Florence a plutôt conservé le goût des arts que leur génie ; elle honore la mémoire de ses grands hommes, et n’en produit pas de nouveaux. […] Dans une académie célèbre d’Allemagne, on a aussi établi l’usage des éloges pour les gens de lettres et les savants. […] On a vu dans la même académie quelques éloges de savants et de gens de lettres composés par le souverain.