S’il est quelques lecteurs (comme j’en crois connaître) qui voudraient me voir la réprouver plus souvent et plus vertement, je leur ferai remarquer que je réussis bien mieux si je les provoque à la condamner eux-mêmes, que si je prenais les devants et paraissais vouloir leur imposer un jugement en toute rencontre, ce qui, à la longue, fatigue et choque toujours chez un critique. Le lecteur aime assez à se croire plus sévère que le critique ; je lui laisse ce plaisir-là.