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715. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre deuxième »

C’est ainsi que Descartes allait jusqu’à ce paradoxe, qu’il n’est pas plus du devoir d’un honnête homme de savoir le grec et le latin que le langage suisse ou bas-breton. […] La littérature au seizième siècle n’est le plus souvent qu’un commentaire original des littératures grecque et latine. […] Dans son orgueil naïf de novateur et d’émancipé, il raille l’étude de l’antiquité, et va jusqu’à regretter d’avoir appris le latin, qui empêche, dit-il quelque part, d’écrire en français24.

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