Après avoir hésité entre Suétone et Salluste, et avoir quelque temps songé à les mener de front l’un et l’autre, il se fixa au dernier, non pas seulement pour une édition et une traduction, mais pour une restitution complète des parties détruites et manquantes ; il eut même l’idée d’abord de les rédiger en latin, et, dans tous les cas, comme si c’était Salluste qui se retrouvât tout d’un coup et qui se mît à parler en son nom. Il résolut, à cet effet, de consulter et de collationner tous les manuscrits existants de cet historien latin, de réunir à son sujet tous les renseignements et les accompagnements désirables, en géographie, en médailles, en portraits des hommes célèbres dont il avait parlé.