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140. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Ch. de Rémusat. Abélard, drame philosophique » pp. 237-250

Cela finit, dès que cela commence… L’Abélard du traité de Charles de Rémusat est moins momie que celui de son drame… Pour Héloïse, ce n’est pas non plus l’Héloïse des lettres latines qui nous restent, la fille effrayante, si fière de sa chute, la Possédée du triple Démon de la Curiosité, de la Sensualité et de l’Orgueil. […] Il tourne le couplet avec complaisance, et le français ne suffisant pas à la verve du dramaturge philosophique, il l’agrémente de latin, et quel latin ! […] Il ne m’a pas grisé, Charles de Rémusat, ni lui, ni son latin, ni son vin, ni son drame, et je vais le lui prouver.

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