Littérature latine. […] C’est un Montaigne latin en vers, mais plus aimable et plus charmant que Montaigne. […] Les Latins, avant Horace, ignoraient ce beau désordre de l’enthousiasme qui n’est que l’ordre suprême de l’inspiration ; celui qui voit tout, abrège tout ! […] Si vous lisez cela en latin, chacun de ces vers est une flèche empennée à pointe de diamant tombée du carquois d’un Amour ou d’une Diane des bois sacrés de Castalie. […] Si vous pouviez lire l’ode en latin, vous sentiriez la mélancolie et la gravité sinistre jusque dans le mètre des vers ; ce sont des voix de poitrine qui gémissent en chantant.