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14. (1805) Mélanges littéraires [posth.]

Pourquoi passer six ans à apprendre, tant bien que mal, une langue morte ? […] Nous observerons d’abord qu’un dictionnaire de langue est ou de la langue qu’on parle dans le pays où le dictionnaire se fait, par exemple, de la langue française à Paris, ou de la langue étrangère vivante, ou de la langue morte. […] Elles font connaître la nature et l’analogie mutuelle des langues. […] Nous n’avons qu’un mot à ajouter sur les dictionnaires de la langue française traduits en langue étrangère, soit morte soit vivante. […] Quoique ce qu’il en dit soit principalement relatif à la langue latine, qui était la sienne, on peut néanmoins en tirer des règles générales d’harmonie pour toutes les langues.

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