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335. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Tallemant des Réaux »

Toute l’époque d’alors, très tournée au furetage historique, accueillit avec la curiosité d’une commère, friande de détails et de médisances de toutes sortes, ce bavardage de portier qu’un bourgeois cynique avait recueilli dans un langage digne de la chose. […] Comment se fait-il qu’il nous déclare sérieusement que l’obscur Tallemant des Réaux fut un des meilleurs littérateurs de son époque, et que son livre, à cela près de quelques crudités de langage, peut très bien se ranger sur les tablettes d’un homme de goût, entre les Mémoires du duc de Saint-Simon et les Lettres de madame de Sévigné ?

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