Il s’établissait, par ce jugement, une correspondance morale entre la scène et le parterre, et ce dernier devait trouver quelque jouissance à voir décrites et définies, dans un langage harmonieux, les émotions qu’il éprouvait. […] Le chœur des Grecs eût développé cette vérité dans un langage sententieux et poétique. […] Mais le langage de ces assassins est vulgaire, comme leur état et leurs sentiments. […] Tout l’univers s’adresse à l’homme dans un langage ineffable qui se fait entendre dans l’intérieur de son âme, dans une partie de son être inconnue à lui-même, et qui tient à la fois des sens et de la pensée.