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289. (1809) Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand

Il s’établissait, par ce jugement, une correspondance morale entre la scène et le parterre, et ce dernier devait trouver quelque jouissance à voir décrites et définies, dans un langage harmonieux, les émotions qu’il éprouvait. […] Le chœur des Grecs eût développé cette vérité dans un langage sententieux et poétique. […] Mais le langage de ces assassins est vulgaire, comme leur état et leurs sentiments. […] Tout l’univers s’adresse à l’homme dans un langage ineffable qui se fait entendre dans l’intérieur de son âme, dans une partie de son être inconnue à lui-même, et qui tient à la fois des sens et de la pensée.

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