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531. (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376

Mais les troupes italiennes n’ont laissé que peu de traces sur notre sol jusqu’aux Gelosi. Ceux-ci, au contraire, y ont laissé des traces bien distinctes ; on possède sur eux un ensemble de renseignements qui permet de se rendre compte des représentations qu’ils donnaient. […] Chrisoforo sait que le père de son jeune maître, le vieillard Polidoro, maintenant veuf de son épouse légitime, a toujours une première femme et une fille qu’il a laissées autrefois à Nicosie, et que cette fille, nommée Emilia, doit bien avoir à présent une vingtaine d’années. […] Elle fit venir Costantini, qui parut « avec une barbe qu’il avait laissée croître depuis sa détention ». […] Dans le dessein de recevoir la récompense qu’il espérait, il se rendit un matin chez le duc ; mais le suisse, se doutant du sujet de sa visite, ne voulut point le laisser entrer.

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