Dans une lettre à Mme de Senfft, au plus fort des luttes (19 décembre 1827) : « Je prends un plaisir extrême à voir cette vie passer comme l’oiseau qu’on entrevoit à peine, et qui ne laisse point de trace dans les airs. […] On voit dans cette Correspondance quelle plaie cruelle cette rupture laissa dans le cœur des plus fidèles amis. […] En entrant à mon tour dans la chambre d’où sortait le prélat, en m’asseyant sur la chaise de paille où l’avait fait asseoir M. de Lamennais, je m’aperçus que celui-ci était très-agité ; il ne me laissa pas même commencer : « Mon cher ami, me dit-il sans plus de préambule, il est temps que tout cela finisse ; je vous ai prié de venir. […] J’usai de la faculté qui m’avait été laissée ; je pris sur moi de rayer deux lignes et de mettre des points. […] Les Lettres de Lamennais publiées déjà ou encore à publier, corrigeront heureusement ce que ses derniers excès de parole en 1848 avaient pu laisser de trop défavorable dans les esprits à son sujet ; elles le montrent au naturel, avec tous ses défauts, avec ses compensations et ses avantages.