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726. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Benjamin Constant et madame de Charrière »

« Peu m’importe quelle des deux propositions il voudra choisir ; mais l’une des deux est indispensable. […] « Il vient d’arriver une fille française, qu’un Anglais traîne après lui dans une chaise de poste avec trois chiens ; et la fille et ses trois bêtes, l’une en chantant, les autres en aboyant, font un train du diable. […] Je dîne presque tous les jours ou à la cour régnante ou à l’une des deux autres cours. […] Il y a bien aussi tous les quinze jours un opéra italien, où trois acteurs et trois actrices, dont l’une est borgne et a une jambe de bois, nous jouent des farces auxquelles personne ne comprend rien (car il n’y a pas deux personnes qui sachent l’italien ici). […] On sent trop qu’au fond il s’agit, en effet, d’une personne indéterminée, qui n’a pas de nom, ou qui peut en clianger, qui peut être aujourd’hui l’une et demain l’autre.

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