La philosophie et la science ne doivent donc point être systématiques, elles doivent être unies et s’entr’aider sans vouloir se dominer l’une l’autre. […] À la fin du siècle dernier, Lavoisier et Laplace vinrent démontrer qu’il n’y a pas non plus deux chimies, l’une pour les corps bruts, l’autre pour les êtres vivants. […] L’une des doctrines arrivera-t-elle à triompher de l’autre et à dominer sans partage ? […] D’où il faut conclure, dit Bichat, « que des lois absolument différentes président à l’une et à l’autre classe de phénomènes ». […] car ces deux questions sont étroitement liées et ne sauraient être séparées l’une de l’autre.