Voici d’abord sa théorie : L’histoire de l’âme, pour reproduire l’expression même dont il se sert, est l’une des études les plus graves que puisse entreprendre la philosophie. […] Mais Aristote trouve qu’ils ne les ont bien expliquées ni l’une ni l’autre. […] Partout où l’on voit l’une de ces facultés, on peut affirmer qu’il y a vie, qu’il y a une âme. […] Tout ce qu’il convient de remarquer ici, c’est qu’Aristote fait de l’âme la cause directe de la nutrition et de la génération, destinées, l’une à conserver l’individu, l’autre à perpétuer la race. […] Il les a confondus, en attribuant à l’une des fonctions qui manifestement appartiennent à l’autre.