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1098. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre III. La Déformation de l’Idéal classique (1720-1801) » pp. 278-387

Et, lui-même, ayant pillé Shakespeare, il eût sans doute bien fait de ne pas détourner ses contemporains de l’une des sources de poésie les plus profondes et les plus pures qu’il y ait au monde. […] Et découvertes ou hypothèses, comme elles tendaient toutes à déposséder l’homme non pas précisément du rang (qui demeurait toujours le premier), mais de la souveraineté qu’il s’attribuait dans la nature, elles ne pouvaient manquer tôt ou tard de produire des effets analogues à ceux de la découverte de Newton quand, cessant d’être le « centre du monde », la terre était devenue l’une des « petites planètes » d’un système qui n’en est qu’un lui-même entre une infinité d’autres [Cf.  […] Il existe deux éditions des Œuvres de Prévost, jointes à celles de Le Sage, formant ensemble 54 volumes, dont 39 pour Prévost, et publiées à Paris, l’une en 1783, et l’autre de 1810 à 1816. […] iv] ; — en Suisse, où il se fit jusqu’à trois réimpressions des 28 volumes de l’œuvre originale ; — en Italie, où il s’en fit deux, l’une à Livourne, l’autre à Lucques ; — : en Allemagne et en Russie, par l’intermédiaire de Grimm. — Comment cette propagande a nécessairement contribué à la diffusion des idées françaises ; — et par contrecoup à la formation d’une littérature européenne. […] Henry, Paris, 1882] ; — si l’une des « Correspondances » les plus intéressantes qu’on puisse lire est celle du marquis de Mirabeau avec Rousseau [Cf. 

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