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453. (1825) Racine et Shaskpeare, n° II pp. -103

Il faut que la guerre entre les Romantiques et les Classiques soit franche et généreuse : les uns et les autres ont quelquefois des champions qui déshonorent la cause qu’ils prétendent servir ; et à propos de style, par exemple, il n’y aurait pas plus de justice à reprocher à votre école d’avoir produit le célèbre vicomte inversif, qu’il n’y en aurait de votre part à accuser le Classicisme d’avoir produit un Chapelain ou un Pradon. […] Est-ce là de la justice, monsieur le Classique ; est-ce de la bonne foi ? […] Ces deux corps sont libéraux également, et c’est avec les mêmes égards pour la justice qu’ils proscrivent les pièces de théâtre qui ne leur conviennent pas. […] Or on sait quel sentiment la force excite dans les cœurs lorsqu’elle se sépare de la justice. […] Tout ceci n’empêche pas la justice, la liberté, l’absence des espions, d’être des biens adorables.

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