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440. (1898) Les personnages de roman pp. 39-76

Il faut même leur rendre cette justice qu’ils poussent le scrupule jusqu’à ne pas mêler, d’ordinaire, à leur drame, un personnage étranger. […] Ne serait-ce pas faire œuvre bien utile et bien haute que de montrer le combat perpétuel entre l’égoïsme et la pitié dans une âme ; le trouble de conscience par où peuvent passer ceux qui s’étonnent de dépenser tant de justice sans récolter de reconnaissance, et d’essayer de dire le remède, puisque la souffrance est souvent double ici, et qu’on la trouve chez le patron qui cherche et chez l’ouvrier qui se plaint ? […] Si les ponts pouvaient parler, si la Sainte-Chapelle, le Palais de Justice, les « buées matinales » et les bateaux de la Seine, si le soleil couchant au-dessus du bois, pouvaient dire leur opinion aux romanciers, ils leur crieraient : « Assez !

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