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24. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Les Saints Évangiles, traduction par Le Maistre de Saci. Paris, Imprimerie Impériale, 1862 »

Petetin est un digne héritier des mêmes traditions ; homme de bien et homme de cœur, défenseur ancien et courageux de la démocratie durant des années bien difficiles, il n’oublie jamais que la tâche essentielle aujourd’hui est de l’organiser et qu’on n’y parvient en effet que par l’alliance de la cordialité et de la justice. […] « Bienheureux ceux qui sont affamés et altérés de la justice, parce qu’ils seront rassasiés ! […] « Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, parce que le royaume des Cieux est à eux ! […] Avait-on auparavant ouï dans le monde de tels accents, un tel amour de la pauvreté, du dénuement, une telle faim et soif de la justice, une telle avidité de souffrir pour elle, d’être maudit des hommes à cause d’elle, une telle confiance intrépide en la récompense céleste, un tel pardon de l’offense, et non pas simplement un pardon, mais un mouvement plus vif de charité pour ceux qui vous ont fait du mal, qui vous persécutent et vous calomnient, une telle forme de prière et d’oraison familière adressée au Père qui est dans les Cieux ? […] Pureté, désintéressement ; douceur, esprit de justice, esprit de paix, et de miséricorde ; guerre, aux hypocrites et aux menteurs, aux Pharisiens de tout bord et de toute robe ; besoin de s’immoler pour tous ceux qui souffrent, de racheter et de sauver tous ceux qui croient, en la promesse ; dites : ne le voilà-t-il pas encore une fois défini ?

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