Boileau a fait justice plus tard du commandeur de Souvré et du comte Du Broussin, auxquels leur scrupuleuse austérité ne permit pas d’ouïr jusqu’à la fin ce tissu d’abominations. […] C’est avec justice qu’il le méritait : il était tout comédien depuis les pieds jusqu’à la tête. […] Cet écrit portait le nom, véritable ou supposé, d’un sieur de Rochemont, qui appelait sur Molière et le glaive de la justice temporelle et la foudre de la justice spirituelle, comme sur un athée, un monstre qui s’était peint, mais avec des traits adoucis, dans le principal rôle de sa pièce. […] Du reste, sa belle âme était faite pour comprendre celle de Molière, et tout porte à croire qu’il lui rendit toujours une complète justice. […] Consolez-vous en pensant que la postérité a fait justice de ces outrages !