Personne ne raconte plus spirituellement que Pouchkine, personne n’entremêle plus agréablement la satire hardie, mais honnête, aux observations justes et fines de mœurs et de caractères ; personne enfin n’effleure avec plus de discrétion des situations qui, sous une plume moins habile, alarmeraient les lecteurs les moins timorés. […] Il est juste de dire que l’ouvrage n’a pas été écrit pour la scène. […] Un de mes amis possède le manuscrit du drame de Boris Godounov, annoté au crayon par l’empereur, qui s’est borné à quelques critiques littéraires, la plupart fort justes.