Franchissez les parenthèses, sortez des deux ou trois apologues qui compliquent le chemin, il y a dans cette préface non seulement de gracieux détails, mais une idée juste. Ce qui est, selon moi, très juste, le voici : c’est de maintenir aux choses aimables, légères, leur droit d’exister non seulement à côté des grandes choses, mais au lendemain des chocs terribles et jusque dans les moindres intervalles lucides que nous laissent les révolutions de la société. […] Janin ne perd rien ; par son ton juste et sobre, elle se charge mieux que nous d’éclairer ce qu’il y a de trop agité et de trop enivré tout à l’entour. […] Cette page est vraiment juste, elle est simple et belle, et, puisque je suis en train de découpures, je la donnerai : Malheureux prince (est censé lui dire Henri IV), le plus semblable à moi des petits-fils de ma race, tu avais en toi-même tout ce qui fait les grands hommes, et tu t’en es servi pour accomplir les plus grands vices. […] Là, le vrai chapitre commence, là il finit : le mérite de l’éditeur serait de marquer juste l’endroit.