Interrogeons le philosophe avant que de le juger : « Sénèque, qu’as-tu fait de Néron ? […] Ceux d’entre les gens du monde qui jugent sans partialité, ont dit : Les mémoires secrets dont il est question n’existentils pas ? […] Après cet attentat, jugeront-ils l’affaire tellement engagée, qu’il fallait que Néron pérît, si l’on ne prévenait Agrippine ? […] Mais la vertu est donc une chose bien affligeante, une chose bien précieuse, même aux yeux des méchants, à en juger par leur acharnement à nous en dépouiller ? […] On publia contre lui nombre d’épigrammes grecques et latines assez mauvaises, à en juger par celles que Suétone nous a transmises (SUETON.