Je viens de lire son Gustave III avec toute l’attention que mérite un livre d’histoire, et particulièrement un livre d’histoire sur un homme qui, jusqu’ici, n’a pas été jugé, et sur lequel nulle plume, de celles-là qui fixent la lumière et clarifient la renommée, n’a fait tomber ce jour terrible qui reste une immortalité. […] Mais cela ne dispensait pas de l’obligation, pour un historien de Gustave III, de nous peindre d’abord, ensuite de nous faire comprendre, et finalement de juger définitivement ce même Gustave III.