Je suis franc, le côté faible d’Horace en critique d’art s’y trahit : « Je ne connais pas, dit-il, l’histoire de ce grand artiste ; mais, à juger de sa vie privée par ses œuvres, il ne devait pas avoir les goûts fort élevés. […] Le Français, même le plus libre de procédé et d’allure, a peu à faire pour redevenir classique et académique dès qu’il se mêle de juger. […] Seulement, ce sera à moi de juger si je dois ou non sortir de l’Hôtel ; mais tant que je pourrai me tenir ferme dans la foule, j’y marcherai. » (18 mai 1843). […] En ce qui est de lui, revenant à juger ses dernières productions, il excède bien plutôt en sévérité qu’en indulgence : « Grâce à l’aspect boueux et plombé du Salon, mon tableau (le Siège de Rome) qui remplit lui-même pas mal de ces conditions, est sans doute celui qui attire le plus les regards ; en le considérant, il n’éborgne pas, et on le quitte sans émotion fâcheuse.