* * * Cet ouvrage — qui présente comme préalable singularité celle d’avoir été publié le second par son auteur alors qu’il en est le premier — expose les aspects caractéristiques du talent de M. de Montesquiou de telle façon qu’il suffirait à le faire apprécier et juger. […] Bourget n’est point capable de cet effort d’objectivité, et si le croyant qui lit ses livres, s’y reconnaît, et y retrouve ses façons de penser et de juger, l’athéiste juge infirme toute son argumentation parce que la peinture qui devait le représenter n’a point d’exactitude ni de fidélité. […] Quand on le considère aujourd’hui, d’un peu loin, avec ce repos d’esprit qu’il faut pour juger sainement, et dont on ne dispose qu’à l’endroit de ce qui est passé, on lui reconnaît un délicieux enfantillage, — et il est vrai que de très jeunes hommes le composaient. […] Ce qui nous-même nous surprend davantage au moment de juger d’ensemble cette suite de comédies, c’est de nous sentir enclin à la considérer avec sympathie.