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376. (1890) L’avenir de la science « XV » pp. 296-320

Il se mêle à tous ses récits : le narré simple et objectif du fait lui est impossible ; il ne sait point l’isoler du jugement qu’il en a porté et de l’impression personnelle qui lui en est restée. […] C’est que la première raconte le fait dans sa réalité toute nue, et que la seconde mêle à ce récit un élément subjectif, une appréciation, un jugement, une manière de voir du narrateur. La première narration était simple, la seconde est complexe et mêle à l’affirmation du fait un jugement de cause 133. […] Mais il y a si peu de personnes capables d’avoir un jugement esthétique ! […] La plupart des jugements et des proverbes populaires sont de cette espèce et expriment un fait vrai compliqué d’une cause fictive.

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