Il est curieux, en lisant ses mémoires ou plutôt son journal si véridique, de le voir marcher d’un courage égal et tranquille dans cette voie extraordinaire et hardie, et le cédant à peine de quelques pas en lenteur à Sieyès et à Mirabeau. […] Je laisse de côté Marat, cet atroce et forcené calomniateur : mais Camille Desmoulins dans son journal (Révolutions de France et de Brabant) ne fait autre chose que travailler à détruire Bailly en le raillant sur sa livrée, sur ses meubles, en l’accusant de faste révoltant, que dis-je ?