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358. (1864) William Shakespeare « Conclusion — Livre I. Après la mort — Shakespeare — L’Angleterre »

Ce peuple a beau avoir pour éclaireur et pour guide cette généreuse presse britannique qui est plus que libre, qui est souveraine, et qui par d’innombrables journaux excellents fait la lumière à la fois sur toutes les questions, il en est là ; et que la France ne rie pas trop haut avec sa statue de Négrier, ni la Belgique avec sa statue de Belliard, ni la Prusse avec sa statue de Blücher, ni l’Autriche avec la statue qu’elle a probablement de Schwartzenberg, ni la Russie avec la statue qu’elle doit avoir de Souwaroff. […] Il y a deux ou trois ans, les journaux annoncèrent qu’un écrivain français venait de vendre un roman quatre cent mille francs. […] Un journal conformiste s’écria : Comment peut-on vendre si cher un mensonge ? […] Pas plus tard qu’au mois de janvier dernier, un spirituel journal de Londres, avec une ironie accentuée d’indignation, se demandait lequel est le plus célèbre, en Angleterre, de Shakespeare ou de « M. 

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