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300. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Clermont et sa cour, par M. Jules Cousin. »

On le voit, en décembre 1731, aller au cimetière de Saint-Médard pour y être témoin des convulsions qui attiraient la foule : « M. le comte de Clermont, prince du sang, y alla l’autre jour avec des grisons (laquais en habit gris), sans fracas », nous dit le Journal de Barbier. […] Il ne perdait pas au change : il afferma l’abbaye de Saint-Germain pour 180,000 livres, « sans compter les prés réservés, et tout ce que les fermiers lui fournissaient de paille et avoine pour ses chevaux. » Avec cela, le Journal de Lhuynes nous apprend que certain jour il prétendit, ainsi que les princes du sang, ne pas devoir payer ses ports de lettres ; mais Louis XV, qui était assez ferme avec les personnes de sa famille, lui dit qu’il avait tort et qu’il devait les payer comme les autres. […] L’avocat Barbier, vrai bourgeois, qui oubliait ce qu’il avait dit auparavant dans son propre Journal, faisait la leçon aux badauds ses compatriotes, et se la faisait à lui-même en ces termes : « (Juillet 1744.) […] Barbier, dans son Journal, cite ce mot et le met après la prise de Namur ; il me semble que, s’il a été dit dans cette campagne de 1746, il n’a pu l’être qu’après la prise d’Anvers.

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