— C’était Anténor Joly, entrepreneur infatigable, qui avait la bosse de la direction théâtrale et aussi la rage du petit journal, et qui, pour enrôler notre ami dans je ne sais quelle feuille nouvelle, lui écrivait : « Je suis l’homme petit journal. […] Il le fit bien voir par les nombreux dessins qu’il donna en ce temps à l’Illustration, et surtout par la rentrée tout à fait brillante, triomphante, qu’il fit en 1852 dans le journal Paris que dirigeait M. de Villedeuil. […] Tel autre passe des heures accoudé sur son journal ; tel a toujours l’œil à son baromètre ; tel qui se croit moins fou a la voisine d’en face qu’il lorgne du matin au soir ; celui-ci a la chasse à l’affût où il se morfond, celui-là la pêche à la ligne où il s’enrhume.