Exclu de la maison de César, aucune autre porte ne fut fermée pour lui. » Timagène, au temps de sa faveur, avait écrit le journal de la vie d’Auguste ; il le lut en public, et le brûla : sorte de vengeance plus pénible peut-être pour l’historien que pour l’empereur ; mais, comme dit un ancien : « Timagène refusa son esprit à celui qui lui avait refusé sa maison23. » Quoi qu’il en soit, ces anecdotes montrent un état de mœurs et une indépendance d’esprit bien éloignés de l’abjection où Rome tomba dans la suite. […] Il aima longtemps une jeune et spirituelle Anglaise, miss Blount ; et les journaux satiriques du temps n’épargnaient pas les allusions sur cette tendresse, qui, sans doute, était fort pure.