/ 1682
730. (1898) Impressions de théâtre. Dixième série

Allez entendre cette comédie d’un peintre souvent excellent et d’un très honnête homme ; vous serez tour à tour amusés et « édifiés » au plus beau sens du mot ; et, par surcroît, vous aurez, à certains moments, la joie d’applaudir contre quelqu’un ou contre quelque chose. […] Il frappe enfin le tyran, non plus pour délivrer Florence, mais pour se délivrer. (« Respire, respire, cœur navré de joie !  […] Par malheur, le représentant de l’amour et, subséquemment, de la fameuse « joie de vivre », c’est ce jeune niais d’Erhart, le greluchon de cette émancipée de Mme Wilton. […] C’est un type excellent et de haut relief, la joie et la gloire de cette comédie aux fonds grisâtres. […] Peu à peu il me conquiert ; il me prend ; j’en subis la contagion victorieuse, et j’éprouve une joie, une joie puissante à me sentir désirée comme je n’ai jamais été désirée.

/ 1682