Racine et Boileau étaient dans la première jeunesse, l’un brûlant de passion, l’autre content de vivre et d’être libre, ami du rire et des malins propos. […] Il n’était guère dévot en sa jeunesse, lorsqu’il buvait avec Vivonne et soupait chez Ninon. […] Nous connaissons mieux les dernières années de Boileau que sa jeunesse et sa maturité, grâce à sa correspondance : de 1687 à 1699 s’étend la correspondance avec Racine, et précisément en 1699, quand celle-ci cesse, nous voyons s’en établir une autre avec Brossette, qui nous conduit jusqu’à la mort du poète.