Cette jeunesse sérieuse d’alors, qui n’imitait point les exemples dissolus d’alentour, avait pour inconvénient d’être ou de paraître trop triste, trop appliquée, trop particulière, comme on disait. […] Fénelon, qu’on a pu accuser avec raison d’être quelquefois chimérique, et qui a eu un coin de poésie et d’idéal que, dans sa jeunesse du moins, il transportait volontiers dans les choses humaines, se garde tout à fait de ce penchant lorsqu’il juge et qu’il exhorte le duc de Bourgogne. […] Il perd le duc de Chevreuse ; il se plaît à garder autour de lui, à Cambrai, les petits-enfants de ce seigneur, les fils du duc de Chaulnes, à s’entourer de toute cette petite jeunesse.