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438. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. BALLANCHE. » pp. 1-51

Son enfance et sa première jeunesse furent souffrantes, valétudinaires et casanières. […] Ballanche ont fait le plus de chemin par le monde, et qu’elles ont remué le plus d’esprits religieux et penseurs dans la jeunesse. […] Ce mal est si beau dans de tendres jeunesses, il tient de si près au dévouement et à l’amour des hommes, il est, pour ainsi dire, si sacré, qu’on est tenté de l’envier pour soi, bien loin d’essayer chez d’autres de le guérir. […] Oui, dans le gros de la société constituée et jouissante, cela se passe ainsi ; mais l’élite de la jeunesse, par une sorte de dévouement expiatoire, tombe dans l’excès contraire, et pour elle le danger existe là où nous disons. […] Je me déliai, et cherchai plus que jamais mon refuge dans l’étude et dans la poésie intérieure, charme et consolation de ma jeunesse.

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