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286. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIIe entretien. Littérature italienne. Dante. » pp. 329-408

Ce n’était plus le poète affadi et ingénieux de sa jeunesse ; c’était le poète théologique, politique et némésien de son âge avancé. […] C’était en Italie, à la fin de ma jeunesse. […] Je l’ai beaucoup connu dans ma jeunesse ; j’ai été son disciple en diplomatie italienne et en intelligence des poètes de cette terre de toute poésie. […] Les rapports qu’il avait eus avec eux dans leur jeunesse, dans leurs revers, dans leurs légations, le rendaient éminemment propre à traiter avec eux presque familièrement les grandes affaires. […] Mais surtout quand Béatrice quitta la terre dans tout l’éclat de la jeunesse, il la suivit par la pensée dans ce monde invisible dont elle était devenue l’habitante, et il se plut à la parer de toutes les fleurs de l’immortalité.

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