Vous avez dû le remarquer : ceux de nos compagnons de jeunesse qui nous ont été enlevés dans leur printemps, ce sont presque toujours les meilleurs et les mieux doués, ceux dont nous attendions le plus, ceux à qui nous croyions du génie. […] Il y a dans les Violettes, une jeunesse et une fraîcheur de sentiment tout à fait charmantes… Nous sommes pleins de bienveillance pour les morts que nous avons connus et aimés. […] De loin, leur jeunesse paraît plus fleurie, plus avide de vie et de lumière parce qu’ils ne jouissent plus du soleil ; et leur tendresse paraît plus tendre parce que leur cœur ne bat plus.