Il durera autant que la langue française qui a cru l’avoir fait tuer par son licteur, cette langue française dont il est la jeunesse, avec tous les défauts violents, extravagants, mais ravissants, mais enivrants, de la jeunesse ! […] Et cette grandeur n’est pas solitaire dans Ronsard ; elle y est accompagnée de la pompe d’imagination qui est l’attribut de toute jeunesse et de tout génie créateur dans la montée de son matin.