J’en atteste des milliers d’hommes élevés par eux comme moi, il n’y en aura pas un seul qui puisse me démentir… » — et enfin il écrit cette profession de foi si émue et certainement si sincère de dévouement à la Compagine, qui a été bien souvent citée : « A l’égard de l’autre libelle de Hollande qui me reproche d’être attaché aux Jésuites, je suis bien loin de lui répondre comme à l’autre : « Vous êtes un calomniateur » ; je lui dirai au contraire : « Vous dites la vérité. » J’ai été élevé pendant sept ans chez des hommes qui se donnaient des peines gratuites et infatigables à former l’esprit et les mœurs de la jeunesse. […] Voici ses principaux arguments pour et contre : « On veut empêcher les frères nommés Jésuites d’enseigner la jeunesse et de remplir les vues de nos rois qui les ont admis à ces fonctions. […] Eh bien, brûlez donc encore cette troisième édition d’un écrit composé à Lyon9 … Je vous répète que je ne serai jamais ingrat ; mais que je n’oublierai jamais le chevalier de La Barre et mon ami le fils du Président d’Etallonde, qui fut condamné au supplice du parricide pour une très légère faute de jeunesse. […] A la vérité, c’est lui qui leur avait donné la première autorisation ; car en 1562 l’Université ayant voulu s’opposer à leur premier établissement, le Parlement avait rendu un arrêt par lequel, en remettant à délibérer plus amplement sur leur institut, il leur permettait par provision d’enseigner la jeunesse. […] Je suis las du pédantisme qui consacre l’histoire d’un tel peuple à l’instruction de la jeunesse… » « Le Pentateuque est le seul monument ancien dans lequel on voie une loi expresse d’immoler les hommes, des commandements exprès de tuer au nom du Seigneur.