Antoine de Latour, précepteur d’abord, puis secrétaire des commandements du plus jeune fils de Louis-Philippe, le duc de Montpensier. […] Je sais par une triste expérience que ces jeunes et tendres âmes ont besoin de bonheur ou de le rêver, et que leur première nourriture doit être une indulgence inaltérable. […] Mme Valmore se faisait illusion sur l’état de santé de sa fille ; elle ignorait — Ondine elle-même ignorait aussi — la gravité du ravage qui habitait depuis des années sa jeune poitrine et que le régime le plus exact avait pu seul arrêter ou ralentir. Le mariage, une grossesse, l’opiniâtreté de la jeune mère à vouloir nourrir, tout cela devait vite devenir fatalement une cause de mort. […] Comme on sent que cette jeune âme ne demandait pas mieux que de reprendre au soleil et à la vie !